Homo Numéricus : qu'est-ce que c'est ?

C’est presque devenu une scène banale de la vie aujourd'hui, tellement qu’on n’y prête plus attention. Des gens dans une file d’attente, dans un restaurant, en taxi, en bus, même sur zem, à la plage, autour d'une table à la maison ou au boulot ont tous les yeux rivés sur leur smartphone. Ils lisent, écoutent de la musique, regardent des vidéos, jouent au dernier jeu à la mode, découvrent des lieux et des cultures sans se déplacer, bref, écument les réseaux sociaux au fil d'actualités infini sur lesquels on peut passer des heures et des heures sans jamais arriver au bout.

C’est ainsi que le numérique a envahi nos vies, devenant la référence pour communiquer, s’informer, étudier, travailler, se divertir, acheter et vendre.

Cette génération d'hommes et de femmes avec téléphone ou tablette en main et des écrans devant les yeux, représente une espèce humaine en voie de mutation, une mutation caractéristique d'une symbiose entre l'humain et les technologies numériques. Nous sommes résolument à une étape du développement de l’humanité où l’activité humaine s’organise autour des technologies et des outils numériques. 

Ainsi, après l’homo faber, l’homo sapiens, voici donc advenue l’ère de l’homo numericus, une espèce connectée qui s'illustre en tout par l'emploi d'internet et des technologies numériques.

Oui, nous sommes presque tous devenus des Homo numericus. Face à nos écrans d'ordinateur ou de téléphone portable, nous sommes livrés à nos pulsions même les plus enfouies.

Toutefois, cette mutation qui s'opère n'est pas sans débat. Autour de l’avènement de l’Homo numericus, le débat mobilise plusieurs courants intellectuels. Il n’oppose pas seulement les technophiles aux technophobes. Il implique également les technomodérés, les technoneutres et les techno-agnostiques.

Les technophiles pensent que les technologies numériques constituent un nouveau bond, une progression pour l'humanité. Les technophobes, par contre, y perçoivent une régression culturelle et pensent que nous vivons une tyrannie technologique. Cependant, s'inspirant de l'histoire de l'humanité, les technomodérés pensent quant à eux qu'il y a autant d'avantages que d'inconvénients dans l'usage des technologies numériques. Pour les technoneutres, la technique par elle-même ne fait rien, ce sont les hommes qui l'emploient de différentes manières et donc, seul l'usage que l'on en fait compte. Bien entendu, les techno-agnostiques se réservent de tout jugement.

Pour ma part, chacun des courants de pensées qui s'affrontent n'est pas sans intérêt. Le numérique est bien une progression pour l'humanité, mais il est nécessaire de le maîtriser pour ne pas le subir. Bien entendu, la technologie est innocente et c'est notre usage qui le définit en bien ou en mal.

C'est pourquoi, l'Homo Numericus que je promeus et dont je voudrais construire la marque est l'Homme qui vit, oeuvre et s'illustre en toute symbiose avec les technologies numériques mais en toute responsabilité.

Je suis Homo Numéricus, l'homme qui organise de façon responsable son activité humaine autour des technologies numériques.

Suivez-moi et oeuvrons ensemble à l'avènement de l'Homo Numericus responsable !